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En voyage, à travers la fenêtre d’un train, nous voyons toutes ces vies figées par un peintre ou par un photographe, ces vies que nous pouvons mieux voir et mieux comprendre grâce aux questions que leur suspens porte, mieux que si nous les connaissions, étions leur voisin. Je veux parler de ces maisons, jardins, hommes et femmes que nous voyons en un instant qu’eux-mêmes auront bientôt oublié, mais qui pour nous restera peut-être toujours, et qui nous en dit sur la vie plus que nous n’oserons jamais (...)
17 février 2012, par Richard Lebeausale
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J’étais arrivée en Cornouailles avec les enfants par le train du matin ; j’avais passé les deux heures du trajet le nez dans mon livre, de peur de croiser leurs regards mais, une fois sur le quai, je vis leurs trois paires d’yeux subrepticement traversées par l’ombre du regard noir de leur père. J’étais assaillie des souvenirs du pique-nique de l’année passée – le verre cassé, la nappe blanche maculée de vin, le ballon emporté par le courant du fleuve –, c’était le dernier été de James.
Ce ne fut pas ma (...)
26 septembre 2011, par Marianne Desroziers
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M. Joachim Séné, pasticheur de littérature reçoit le courrier électronique suivant qu’il nous prie de publier sur notre site :
Monsieur,
Depuis 7 ans, je souffrais du mal des transports ferroviaires aggravé par une coulrophobie et une alexandrite bégayante.
À la lecture de Notre Auber de Hervé le Tellier un mieux sensible s’est manifesté dans mon état ; une application d’un quatrain quotidien de votre Métro ivre m’a ensuite radicalement guérie.
Je précise avoir utilisé la version numérique et (...)
26 janvier 2013, par Franck Garot