Ils disparaissent dans les bouches creusées à même le trottoir. Ils, c’est nous, c’est eux, ce sont tous ces corps pressés tôt le matin levés pour aller servir. Que les rues soient ensoleillés, que les fleurs aux branches des arbres pleuvent leurs pétales roses et blancs sur le trottoir, que le vent soit chaud ou froid, que le ciel soit bleu ou écorce de neige prête à tomber pour tout verglacer, toujours, le matin, à huit heures, hors jours de repos établis, s’engouffre dans ces étroits couloirs une (...)
12 septembre 2011, par Richard Lebeausale