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20 octobre 2011, par Sylvie Lainé
En mon jardin s’éveille un lilas redoutable Qui sent monter en lui une sève effroyable, Depuis qu’il a détruit mon mur haut de trois mètres. On saura de quel bois est fait ce nouveau maître ! Ravage et destruction, voilà de quoi il rêve. Fendons le globe, enfin ! Lézardons, et qu’on crève ! Moi peu m’importe au fond sa brûlante colère, Car je n’attends de lui qu’une ombre salutaire. Je m’endormis confiant sous sa grappe odorante : Il m’en punit d’un songe à la saveur sanglante. Je me vis en pêcheur, hissant (...)