Pilou est mort.
J’écris cette phrase. Et je n’oublie pas le point.
Ça fait dix mois que Pilou est mort. Dix mois maintenant.
Mon mari est agent immobilier. Ma meilleure amie est enceinte : jusqu’aux yeux comme on dit. C’est bête mais on dit ça. Les deux faits n’ont rien à voir ; je veux dire les deux propositions « mon mari est agent immobilier » et « ma meilleure amie est enceinte » n’ont qu’un lien ténu, voire pas de lien du tout.
Je dis n’importe quoi, je ne devrais pas écrire ce livre, et pourtant je le fais.
La mort, c’est froid. C’est Pilou qui est mort. Mais c’est moi qui ai froid. Pourquoi ?
Il était rose, joufflu, sain, un bébé quoi, un beau bébé disaient les gens. En pleine santé qu’ils ajoutaient juste après.
Un jour, dans un parc, un clochard a dit « on en mangerait » et il a fait semblant de mordre la joue du bébé ; enfin pas si semblant que ça parce que le bébé avait de la bave de clodo sur son baby-gros. Pire que de la bave de crapaud. Ça sentait la vinasse, le mauvais tabac à rouler, j’ai cru percevoir aussi un vague relent de Canigou mais j’en mettrais pas ma main à couper. De retour à la maison, j’ai croisé des martinets qui jouaient dans le ciel au dessus de mes impatients comme des enfants à un goûter d’anniversaire en zone pavillonnaire par une fin d’après-midi estivale. Puis, j’ai passé le bébé à la Javel ; je sais j’aurais pas dû, c’est ce qu’a dit le docteur ensuite, mais quand même je l’avais bien rincé alors ça risquait rien.
Qu’est-ce que la mort quand on y pense ? La mort c’est la fin de la vie. La fin ou la faim ? Tout est possible. Le langage n’est qu’une vaste imposture et je dois surveiller le gratin au four sinon il va brûler. Brûler comme le cercueil du bébé dans ce four crématoire, cette gueule de dragon insatiable.
Pilou est mort.
J’écris cette phrase. Et je n’oublie pas le point.
Ça fait dix mois que Pilou est mort. Dix mois maintenant.
Mon mari est agent immobilier. Ma meilleure amie est enceinte : jusqu’aux yeux comme on dit. C’est bête mais on dit ça. Les deux faits n’ont rien à voir ; je veux dire les deux propositions « mon mari est agent immobilier » et « ma meilleure amie est enceinte » n’ont qu’un lien ténu, voire pas de lien du tout.
Je dis n’importe quoi, je ne devrais pas écrire ce livre, et pourtant je le fais.
La mort, c’est froid. C’est Pilou qui est mort. Mais c’est moi qui ai froid. Pourquoi ?
Il était rose, joufflu, sain, un bébé quoi, un beau bébé disaient les gens. En pleine santé qu’ils ajoutaient juste après.
Un jour, dans un parc, un clochard a dit « on en mangerait » et il a fait semblant de mordre la joue du bébé ; enfin pas si semblant que ça parce que le bébé avait de la bave de clodo sur son baby-gros. Pire que de la bave de crapaud. Ça sentait la vinasse, le mauvais tabac à rouler, j’ai cru percevoir aussi un vague relent de Canigou mais j’en mettrais pas ma main à couper. De retour à la maison, j’ai croisé des martinets qui jouaient dans le ciel au dessus de mes impatients comme des enfants à un goûter d’anniversaire en zone pavillonnaire par une fin d’après-midi estivale. Puis, j’ai passé le bébé à la Javel ; je sais j’aurais pas dû, c’est ce qu’a dit le docteur ensuite, mais quand même je l’avais bien rincé alors ça risquait rien.
Qu’est-ce que la mort quand on y pense ? La mort c’est la fin de la vie. La fin ou la faim ? Tout est possible. Le langage n’est qu’une vaste imposture et je dois surveiller le gratin au four sinon il va brûler. Brûler comme le cercueil du bébé dans ce four crématoire, cette gueule de dragon insatiable.
J’ai pensé tout est de ma faute ; c’est moi qui l’avais dans mon ventre où il a poussé comme une tumeur, c’est moi qui l’ai nourri, j’ai dû l’empoisonner sans le savoir avec une de ces crèmes bon marché que je m’étalais sur le ventre comme la vendeuse de la boulangerie étale du beurre sur une demi-baguette avant d’y déposer la tranche de jambon d’un rose douteux ; oui tout était de ma faute, je payais le prix de mon ignominie ; car non, le père du bébé n’était pas son père, enfin c’était pas l’agent immobilier le responsable, c’était un type de passage, tellement de passage qu’il s’était même pas retourné en partant. Oui, j’étais, je suis présent de l’indicatif une mère indigne.
Pourtant tout avait bien commencé : l’agent immobilier gagnait bien sa vie, pas de problème pour payer à crédit la chambre du bébé, la poussette high-tech, le petit lit, le parc, le couffin, les couches, les petits pots, le talc pour ses petites fefesses, les petits pots pour sa petite boubouche, le hochet, les peluches, les vêtements, les petites chaussures pour ses petits petons, areuh areuh. Bref, c’était le bonheur normal, celui qui arrive à tout adulte des deux sexes quand il apprend qu’il va être papa ou maman, pourvu bien sûr qu’il ait plus de 25 ans, un boulot stable, un grand appartement confortable, un compte en banque bien garni, des parents prêts à jouer les baby-sitters, une place en crèche et que son conjoint ou sa conjointe ne lui donne pas irrémédiablement envie de vomir lorsqu’il retrouve sa gueule de merlan frit tous les soirs en rentrant du boulot.
La mort d’un enfant, y a rien de pire : c’est ce que disent les gens, c’est ce que dit ma mère ; tous ils ont raison.
Pilou avait quatre mois et demi, il ne savait pas encore parler ni marcher bien sûr, faut pas rêver. Mais de toute façon, quelque chose d’animal dans le regard du bébé me disait qu’il ne saurait jamais lire, ni écrire, ni rien de ce genre, oui mon cœur de mère, mon instinct de mère l’avait su tout de suite : ce gamin serait une truffe comme son père. Quelle ironie quand on sait ce qu’on sait après coup sur la suite de l’histoire et comment ça a fini. Peut-être que tout était écrit depuis le début, ou peut-être pas, qui peut le dire ? Moi, j’en sais rien, j’ai pas fait beaucoup d’études de toute façon, j’ai quitté l’école en seconde à cause de complications de mon premier avortement qui s’était mal passé, bref je passe les détails, vous voyez ce que je veux dire. L’agent immobilier il disait que c’était mieux que je soye pas trop instruite, ça leur réussit pas aux bonnes femmes qu’il disait, t’es bien assez intelligente pour ce qu’on te demande de faire qu’il rajoutait même un peu méchamment quand il était bourré.
Avec l’agent immobilier on s’est bouffé le nez pour le nom du gosse et c’est moi qu’ai gagné : Pilou c’est original, j’en connais pas d’autres à part lui. Le dictionnaire dit « flanelle de coton très inflammable » mais moi je l’ai appelé comme ça le bébé en hommage à une marque de gâteaux vendue en grande surface : Tom et Pilou. J’adore les gâteaux. Pas vous ?
J’avoue que quand Pilou a imité le cri du cochon ça m’a ému, j’étais fière comme une paonne ; si j’avais su ce qui allait arriver par la suite, j’aurais moins fait la maligne, c’est sûr. J’ai téléphoné à ma mère, elle faisait un gratin dauphinois, j’ai dit « Pilou fait le cri du cochon, c’est bon signe, bientôt il dira maman ». Elle a dit « il dira papa, ils disent tous d’abord papa, maman ça vient après ». J’ai dit « d’où il dirait d’abord papa ? il a jamais entendu ce mot ». Elle m’a demandé comment j’appelais mon mari devant le bébé. J’ai dit « l’agent immobilier ou Jean-Jacques ». Elle a dit « alors je sais pas et puis j’ai mon gratin qui crame ton père va encore faire la gueule » et y avait plus que le bruit de la sonnerie qui sonnait dans la vide et dans mon oreille un peu comme le bruit de la mer mais en plus téléphonique.
Après, je pensais que ça serait évolutif, qu’il allait se mettre à imiter le coq, à aboyer, à miauler, et puis qu’il dirait maman, mais non, lui son truc c’était le grognement du cochon. Des fois, les gens nous regardaient avec un drôle d’air dans la rue, mais moi je m’en foutais bien, je l’aimais mon gosse bien qu’il soye pas tout à fait comme les autres.
La cure de sommeil j’étais pas pour à la base, c’est l’agent immobilier qui a insisté. Ah ça, pour dormir, j’ai dormi : huit mois, à côté les marmottes c’est peanuts. A mon réveil, tout était clair : ce qui était arrivé au bébé était lié à son père, son vrai père, son père biologique je veux dire. Je ne savais rien de lui, ni son nom, ni son prénom, ni son métier, ni même la tête qu’il avait. Comment est-ce possible ? Un soirée masquée qui a mal tourné, ou bien tourné, selon les gens et les points de vue. Il avait un costume et un masque de cochon. Voilà ce qui arrive quand on couche avec n’importe qui, c’est bien fait pour moi, ça m’apprendra, plus jamais je coucherai avec un cochon masqué.
Quand il a commencé à devenir bizarre, l’agent immobilier a renié le bébé, il a dit que ce truc pouvait pas être de lui, avec qui j’étais allée baiser encore, j’étais vraiment qu’une pute. J’ai appelé ma mère, elle a dit qu’elle pouvait pas me parler ; elle faisait une tarte et mon père était pas d’humeur à m’entendre chouiner au téléphone, alors au revoir. J’ai appelé ma meilleure amie, elle était en train de choisir une poussette, elle avait d’autres chats à fouetter que m’entendre chouiner au téléphone.
L’allaitement fut une torture, pour ne pas dire un carnage : le bébé me mordait le sein au sang. Un jour, voulant le calmer, je le retirai de mon sein et approchai mon visage du sien, il me mordit le nez, ça saignait, je ne dis rien à personne. Le soir, au lit, quand l’agent immobilier qui me regardait en face pour la première fois de la journée, me demanda ce qui m’était arrivé au nez, je prétextai un malheureux accident avec un épluche-légumes, il me crut tout à fait et dit même « t’es trop conne, ma pauv’fille » avant d’éteindre la lumière.
Donner la vie, c’est ce qu’y a de plus beau au monde ma mère elle dit ça, et aussi Tina Arena dans une chanson je crois bien, alors ça doit être vrai sûrement. Mais enfin moi j’en bavais des ronds de chapeau avec le bébé : il grognait, pleurait quand je voulais le changer, comme s’il était plus heureux dans son caca, et puis il voulait plus manger de porc, y en avait que pour le bœuf au prix où c’est. Non, moi le bébé, pour vous dire la vérité, j’en voulais plus trop, si j’avais su qu’il serait comme ça je l’aurais fait passer comme on dit, et hop ni vu ni connu j’t’ embrouille, il en aurait rien su l’agent immobilier.
Aujourd’hui à chaque fois que je mange des rillettes, le bébé est là, à côté de moi, il ricane comme un cochon à l’état gazeux. Il ricane. Comme un cochon à l’état gazeux. Ces jours-là, quand rongée par la culpabilité de la mort du bébé je regarde par ma fenêtre, la ville est comme toute entière prise dans de la graisse de canard. De la graisse. De canard.
Cet hiver-là, j’ai eu mal aux dents. L’agent immobilier a dit « Va au dentiste, je paye une complémentaire pour ça et au prix où c’est ». Mon dentiste pourrait être le père du bébé, ça m’a sauté aux yeux quand il a fait sauter ma molaire en haut à droite. Il a de tout petits yeux marron drôlement porcins, un groin assez conséquent et des petites oreilles pointues, et ce jour-là il avait dû faire impasse sur l’after-shave et le déo. Quand il m’a demandé ma carte Vitale, j’ai failli lui demander s’il était allé à une soirée déguisée qui avait mal tourné ou bien tourné ça dépend pour qui et selon quel point de vue mais j’ai pas osé, ça m’a semblé déplacé, surtout qu’y avait ses porcelets enfin ses gosses qui dessinaient dans la salle d’attente vu qu’on était mercredi. Plus j’y pensais, plus je me disais que le père du bébé était vraiment qu’un gland, vu que quel intérêt de se mettre un masque de cochon quand on a déjà une gueule de gros porc ? C’est une preuve flagrante de manque d’imagination, pour pas dire de connerie avérée. Il aurait pu trouver un masque d’un autre animal pour brouiller les pistes, j’sais pas moi, un canard ou même en Jean-François Copé. Non, son masque n’avait pas vocation à cacher son identité mais à la surligner : c’était un pervers haut placé, qui se pensait intouchable, sûrement un haut fonctionnaire, un homme politique. Plusieurs noms me vinrent à l’esprit dont certains, je l’avoue, me donnèrent la nausée, surtout Dominique Strauss-Kahn pour tout vous dire, plusieurs indices que je ne puis révéler ici me laissant croire que ça pouvait être lui.
Après tout, qui c’est qu’était le père du bébé, je m’en foutais pas mal, et d’abord à quoi ça m’aurait servi de savoir qui c’était ? Remarque, j’aurais peut-être pu demander des dommages et intérêts, mais ils m’auraient rien donné ces cons-là, à tous les coups ils auraient dit que c’était tout ma faute, que personne m’avait forcé à aller à cette soirée costumée, que j’avais qu’à pas tant abuser du punch moi aussi, après on sait bien comment ça finit, la preuve. J’aurai pu dire oui, d’accord, je sais mais quand même accoucher d’un porcelet c’est cher payé pour quelques minutes de gaudriole. Parce que bon, je vous fais pas un dessin mais vous voyez ce que je veux dire, disons que le cochon n’est pas un animal connu pour son souci du plaisir de sa partenaire. Quoi que si c’était un politique de première bourre si j’ose dire, je pourrais le faire chanter, pas du Pascal Obispo, mais lui demander du pognon, vous avez compris, vous êtes malins, vous les lecteurs des éditions P.O.R.
Un beau matin, enfin pas si beau que ça vu ce qui est arrivé après, enfin bref, un matin, l’agent immobilier a remarqué que le bébé avait une queue en tire-bouchon comme Babe dans le dessin animé, et il a dit « casse-toi pauv’ conne et oublie pas ton porcelet ». Alors on est parti moi et le bébé sur les routes, on a erré comme des clodos, sans rien à manger. Un jour je m’étais endormie sur un banc et quand je me suis réveillée le bébé était plus là, le con. Je l’ai cherché partout dans le parc, au toboggan, aux balançoires, devant le marchand de glaces, rien que dalle, je me demandais où qu’il avait bien pu s’évaporer le bébé. Je l’ai retrouvé en train de boire l’eau des W.C, à quatre pattes comme un vrai petit cochon, avec la queue en tire-bouchon, le groin, les oreilles, tout, la totale. Je peux pas dire que j’ai pas pensé le laisser là tout seul, dans sa merde, il avait pas l’air malheureux et de toute façon qu’est-ce que j’avais à lui offrir moi, tant que j’avais pas trouvé un autre type pour remplacer l’agent immobilier j’avais pas de moyens de subsistance et j’allais pas faire la pute quand même. Mais je sais comment sont les gens, tous mal intentionnés, ils diraient que j’l’avais abandonné mon bébé, n’importe quoi, ils comprendraient jamais ma situation, on voit bien qu’c’est pas eux qui ont un bébé porc. Ça me rappelle une blague que m’a raconté ma meilleure amie, vous savez, celle qu’est enceinte jusqu’aux yeux et qu’ça a rien à voir avec mon mari quoi que… maintenant que j’y pense, c’est drôle qu’elle soye enceinte parce que son mari est stérile bref, elle elle a fait des études et du coup elle connaît plein de blagues lacaniennes, y en a une sur « nous peignons des ports/porcs », pour « peindre des ports ou des porcs, avec un pinceau » ou même « peigner des porcs ou des ports, avec un peigne » mais je crois pas qu’ça soye possible.
Bon, je crois qu’il va falloir que j’abrège un peu, parce que je me rends compte que je vous ai tout raconté dans le désordre et que vous savez que Pilou est mort depuis dix mois mais vous savez pas comment qu’ça s’est passé. J’ai supporté sa transformation autant qu’il était humainement possible et un jour j’ai craqué, j’ai décidé qu’ça pouvait plus durer, mais je pouvais pas le zigouiller toute seule, c’était mon bébé quand même. Alors, je me suis mis une mini-jupe rouge en skaï et un body panthère que j’ai volé au Prisunic et je me suis partie à la chasse. Cette fois, j’allais pas m’emmerder avec un agent immobilier, ça sert à rien un agent immobilier, enfin sauf si on cherche un appartement mais si on en a déjà un franchement ça sert à rien. Alors, j’ai pensé quoi de mieux qu’un boucher pour m’aider à me débarrasser du petit porc ? J’ai fait toutes les boucheries du coin mais les types étaient vraiment trop moches et puis surtout j’voyais bien que c’était leurs femmes qui tenaient la caisse et elles me regardaient d’un sale air quand leur bonshommes me disaient « elle veut quoi la jolie petite dame ? elle veut pas de ma saucisse ? c’est de la super qualité, enfin personne s’en ai jamais plaint en tout cas » alors j’ai attaqué ma tournée des supermarchés, un peu comme Philippe Risoli, et c’est là que j’ai rencontré Maurice. Il bossait au Carrefour, je lui ai fait d’l’œil au dessus de la tête de veau persillée, il m’a invité au Quick et l’affaire était dans le sac. Il a tout de suite été d’accord pour zigouiller le bébé (enfin après qu’on ait couché ensemble deux ou trois fois bien sûr), même que quand il l’a vu il a dit « celui-là il est pas viable, le père devait être un sacré monstre, moi je t’en ferai un autre, un beau ». Pour le transformer en rillettes, franchement c’était pas mon idée mais c’est Maurice qui a insisté et ça avait l’air de tellement lui faire plaisir que j’ai pas osé dire non. Mais on a beau dire, même si c’est un cochon, une femme devrait jamais manger son gosse, c’est pas très naturel, pour Maurice, c’est pas pareil, on peut rien lui reprocher parce que c’est pas son sang.
Voilà toute l’histoire, maintenant vous savez tout, j’écris sur un cahier que j’ai cantiné. Rien à voir avec la cantine, rien, j’suis en taule, c’est tout et ici le moindre truc se paye dix fois le prix normal, je me plains pas, j’ai sûrement dû le mériter, quand il vous arrive un truc comme ça c’est sûrement que vous l’avez mérité. Non, le pire c’est pas de risquer dix ans de prison, c’est la voix, enfin plutôt le grognement du bébé qui me hante dès que je mange un plat avec du porc genre jambon, pâté, petit salé aux lentilles, rôti de porc, côtelettes. J’crois qu’j’ai encore un polichinelle dans le tiroir, celui-là au moins je sais de qui il est, de Maurice et j’espère bien qu’il sera mieux réussi que l’autre.