En réponse à :
14 janvier 2013, par MO
Lorsque tu faneras, ma lourde tubéreuse, Le pistil desséché sentant le moisi noir, Tout recroquevillé comme un vil tamanoir, Vite on te jettera dans la poubelle creuse.
L’éboueur haïtien à la mine peureuse Saisissant le grand bac dans l’infâme couloir De l’usine à débris te fait, sans le vouloir, Comme l’a dit Camus, don d’« une mort heureuse »,
Tu renaîtras alors en un compost béni (Car tout cycle à la fin se transforme en poème) ; L’écologiste a dit : rien n’est jamais fini
Lys, oignons et poireaux, même (...)