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20 octobre 2011 11:21, par Franck Garot
En note, ces deux extraits de l’Autofictif, source d’inspiration de ce pastiche hugolien.
Ayant démoli un mur haut de cinq mètres et long de vingt à la seule force de sa sève, mon lilas a pris conscience de sa puissance. Il enveloppait depuis trop longtemps nos amours de son ombre parfumée. Finies, ces tendresses mièvres ! Fini, le doux, le capiteux lilas ! On verrait de quel bois il était fait. Et depuis, il pousse toujours plus loin, toujours plus profondément ses racines. Où le mènera son goût nouveau pour la destruction et le saccage ? Que vise-t-il ? Et s’il avait dans l’idée de lézarder le (...)