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3 janvier 2016, par Jean Calbrix
C’est un large fauteuil — Louis quinze peut-être — Il est là dans un coin avec des airs de veuf Son beau reps jaunissant n’est plus tout à fait neuf, Et son bois très ancien fleure encor bon le hêtre.
Que fait-il esseulé, ce vénérable ancêtre Qu’éclaire la lueur sourdant d’un œil de bœuf ? Son dossier disparaît dessous un drap d’Elbeuf Et ses bras sont tendus, semblant chercher un maître.
Il se souvient, c’est sûr, des grands postérieurs, Des bandes de gamins sautant sur lui, rieurs, Des fessiers de marquis, (...)