Haïssez. Rien d’autre à faire. Seule issue. Exécrez, pour ne pas succomber, ne rien céder au détestable. Car il suffit de dominer, briser, broyer la chose, qui est là, palpitante, séduisante. Qu’une pulsion surnage en vous, au fond gardez-la, noyez-la, recrachez-la, venimeuse, vous-mêmes plus venimeux encore.
Haïssez ! C’est cela ou laisser le monde vous effacer de mauvais goût, de légèreté.
Qu’un discours, qu’une œuvre, qu’un dogme vous apparaisse si aisément intéressant, alors frappez-vous et détruisez (...)
22 septembre 2011, par Richard Lebeausale